Dans cette séquence, le militant des droits humains burundais Pierre-Claver Mbonimpa retrace son parcours : comment il a créé une association de défense des droits des prisonniers, l'APRODH, puis travaillé en partenariat avec les autorités afin de remédier au phénomène de la détention provisoire prolongée, emprisonnant injustement des personnes sans qu’elles aient été jugées.
Après avoir subi des mauvais traitements en prison et constaté les abus systématiques, notamment la détention prolongée sans jugement, il décide de fonder une association visant à améliorer les conditions de détention et à défendre les droits humains. Grâce à ses efforts, l'APRODH a pu attirer l'attention des autorités sur les injustices dans le système pénitentiaire. Il a ainsi activement contribué à la réforme de la justice au Burundi, obtenant également la pénalisation de la torture. Mbonimpa souligne l'importance des partenariats avec les autorités et des collaborations avec des organisations internationales comme Penal Reform International et Amnesty International pour soutenir ces réformes. Toutefois, ces avancées réformatrices sont fragiles et peuvent être remises en cause par des revirements politiques.
Cette discussion met en lumière la nécessité d'un engagement continu et d'une vigilance accrue pour maintenir et protéger les avancées en matière de droits des prisonniers, tout en illustrant la fragilité de ces réformes face aux changements politiques.
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