Taa-ma-la de Naima Davasse est comme un long chant qui parcourt le chemin de ces nomades des temps modernes.
Au rythme de mélopées griottes, nous faisons la connaissance d'Anzoumane Sissoko, militant pour les droits des exilés mobilisé·e·s au sein de la CSP75*. A chaque lieu de lutte il incarne une nouvelle facette du combat pour la reconnaissance de leurs droits. Aussi, découvrons-nous derrière un homme 3 rôles.
Tour à tour militant, agent d’entretien, adjoint au maire, Anzoumane reste insaisissable et seul incarne les cents visages de la lutte. Discret, fuyant, parfois entre deux continents, il compose une symphonie dont il nous offre quelques minutes fugaces en témoignages. Tandis qu'il entrelace récits intimes et politiques, nous tentons de recomposer au fur et à mesure du film son identité.
Ce film a reçu le Prix du public dans le cadre de la 22e édition du Festival du film court qui s'est tenue au cinéma L'Arlequin à Paris, le 16 avril 2024.
Pour cette édition, 13 courts-métrages ont été sélectionnés afin d'être diffusés sur grand écran et tenter de remporter l’un des quatre prix en jeu.
Mots clés : adjoint au maire agent d'entretien droit militant