Aujourd'hui, dans le monde, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim toutes les cinq secondes. En 2011, la faim a tué directement ou indirectement 36 millions d'individus et le nombre de personnes touchées par la faim est supérieur à ce qu'il était il y a 40 ans. Pourtant l'objectif de développement durable, affiché comme prioritaire par la communauté internationale -- un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs -- exige l'éradication de la faim et de la malnutrition. 7 milliards aujourd'hui, nous serons, selon les démographes, probablement 9 milliards en 2050. Notre communauté humaine sera-t-elle capable de garantir la fin de la faim à cet horizon ? Des centaines de rapports et colloques réunissant les plus grands spécialistes ont été consacrés à cette question. Les analyses prospectives dessinent déjà les tendances, sur la base des différents scénarii raisonnablement envisageables. Ces travaux permettent-ils aujourd'hui de conclure sur la réalisation de l'objectif de sécurité alimentaire en 2050 ? L'ensemble des possibles apparaît encore bien large et l'issue incertaine, même si les tendances démographiques et les contraintes environnementales pèsent déjà très lourd. Quel serait l'environnement économique le plus favorable à la réalisation de l'objectif de sécurité alimentaire en 2050 ? Comment le mettre en place ? En prenons-nous le chemin ? Que nous dit la théorie économique contemporaine ? Est-elle, et comment, en mesure de nous éclairer ?
Informations
- (root)
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- Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne (production)
- Elisabeth Cudeville (Intervenant)
- 21 juillet 2017 00:00
- Conférence / colloque / séminaire
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