Archéologie funéraire au Néolithique

Le Néolithique (anciennement « âge de la pierre polie »), débute en France aux alentours de 5400 av. J.-C. et s’achève vers 2000 av. J.-C. Cette époque voit l’implantation sur le territoire des premières communautés sédentaires pratiquant l’agriculture et l’élevage. Cette révolution dans les modes de vie s’accompagne de changements techniques, ainsi qu’idéologiques, notamment dans la manière d’appréhender la mort. Tantôt déposés dans une fosse simple au sein du village, tantôt regroupés dans de grands caveaux collectifs, les défunts subissent des traitements variés tout au long de ces trois millénaires. Mais le sort de la majorité des défunts échappe à l’archéologie, de très nombreux ossements n’ayant pas résisté à l’action du temps, soit parce qu’ils n’ont pas reçu de sépulture soit parce qu’ils ont été détruits. 

L’archéoanthropologue tente ainsi de décrypter ces pratiques au travers d’indices matériels, parmi lesquels des restes humains. Il en étudie la position sur le terrain, il les dénombre et en détermine l’âge ou le sexe en laboratoire, afin de reconstituer les rites funéraires de ces sociétés passées et ce qui relève éventuellement des croyances.

C'est ce que propose d'aborder dans cette vidéo, Jean-Gabriel Pariat, archéologue départemental au Conseil départemental du Val d'Oise. 

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