Isabelle Derrendinger, sage-femme des hôpitaux, directrice de l’école de sages-femmes du CHU de Nantes

22 janvier 2021
Durée : 00:29:51
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L’année 2018 a été marquée par la dénonciation, parfois virulente, de pratiques qualifiées de “violences gynécologiques et obstétricales”. Sous ce dénominatif se retrouve une grande variété d’actes et de comportements, regroupant :

  • des attitudes ou des propos considérés comme déplacés par certaines patientes
  • des actes graves attentatoires à l’intégrité physique des personnes.

Cette série d'entretiens donne donc la parole à des professionnels de la santé comme "témoins" de ce sujet mais aussi à des juristes et représentants liées aux patients et professions concernées.

Ainsi, dans cette vidéo, c'est Isabelle Derrendinger qui nous livre son point de vue. Elle est sage-femme et directrice de l’école de sages-femmes du CHU de Nantes. Titulaire du master en conseil et recherche de l’IAE de Nantes, elle a porté ses travaux de recherche sur une nouvelle approche de la périnatalité en France fondée sur la théorie des biens communs d’Elinor Ostrom. En 20 ans, elle a occupé différentes fonctions managériales au sein de l'hôpital public. Depuis 2016, elle est secrétaire générale du Conseil national de l'Ordre des sages-femmes. Impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, elle l'est aussi dans la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales. Dans cette vidéo, Isabelle Derrendinger témoigne de l'état actuel des débats autour des violences gynécologiques et obstétricales et partage son point de vue sur les perspectives à envisager pour l'avenir, notamment à travers la mise en place de mesures éducatives.

 

Mots clés : femme gynecologie lutte violence violences gynecologiques et obstetricales

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