ISJPS - Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103)

Les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit

La recherche sur « Les violences gynécologiques et obstétricales saisies par le droit » a réuni les témoignages en vidéo de personnes qui ont pris publiquement position sur le débat. Ils sont les « grands témoins » de cette recherche. L’objectif principal de ces enregistrements consiste à constituer des archives orales sur l’état des pratiques médicales et sur les enjeux juridiques qui leur sont attachés. Des professionnels de santé, des patients mais aussi des juristes, des auteurs, des journalistes, des militants, des sociologues ont été invités à y participer, permettant ainsi la constitution d’un caléidoscope des différentes visions de la problématique des « violences gynécologiques et obstétricales » à l’orée des années 2020.

Richard Matis, gynécologue-obstétricien et praticien hospitalier au centre hospitalier d'Armentières (59)

29 janvier 2021
Durée : 00:36:44
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L’année 2018 a été marquée par la dénonciation, parfois virulente, de pratiques qualifiées de “violences gynécologiques et obstétricales”. Sous ce dénominatif se retrouve une grande variété d’actes et de comportements, regroupant :

  • des attitudes ou des propos considérés comme déplacés par certaines patientes
  • des actes graves attentatoires à l’intégrité physique des personnes.

Cette série d'entretiens donne donc la parole à des professionnels de la santé comme "témoins" de ce sujet mais aussi à des juristes et représentants liées aux patients et professions concernées.

Ainsi, dans cette vidéo, c'est Richard Matis qui nous livre son point de vue. Il est gynécologue-obstétricien et praticien hospitalier à temps plein au centre hospitalier d'Armentières (59). Né en 1964, il étudie la médecine à Paris à la Pitié Salpêtrière et fera son internat de gynécologie obstétrique à Lille en 1988. Il sera docteur en médecine à partir de 1994 puis docteur en génie biomédicale en 2000. Membre de l’association Gynécologie Sans Frontières (GSF) depuis 1999, il entre au Conseil d’administration en 2000. Depuis septembre 2020, Richard Matis est le président de GSF.

Mots clés : gynecologie violence

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